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L’analyse du cadre légal vise à fournir des connaissances générales sur la législation coopérative nationale et sur ses principales caractéristiques et son contenu, une attention particulière étant portée à ces aspects de la réglementation relative à l’identité des coopératives et sa spécificité par rapport à d’autres formes d’organisations commerciales, en particulier la société anonyme à but lucratif.
L’objectif est d’évaluer si la législation nationale en place appuie ou fait obstacle au développement des coopératives, et est par conséquent « favorable aux coopératives » ou non, et le niveau à partir duquel elle peut être considérée en ce sens, également au vu de la législation en vigueur dans d’autres pays de la région ACI (ou au niveau supranational).
En outre, la recherche a pour but de fournir des recommandations pour un renouvellement éventuel des cadres légaux en place, afin de comprendre quels sont les changements dans la législation actuelle qui seraient nécessaires pour améliorer son degré de « facilités accordées aux coopératives », en d’autres termes, de faire en sorte que la législation soit davantage favorable aux coopératives, en tenant compte également de leur identité spécifique. Cette page Web présente un aperçu des résultats de l’analyse du cadre légal actuel pour Le Canada.
Le Canada est une « fédération » dotée d’un gouvernement fédéral (le gouvernement « canadien »), de gouvernements provinciaux et de gouvernements territoriaux. Les pouvoirs disponibles à chaque niveau du gouvernement sont répartis dans la Constitution canadienne entre le gouvernement fédéral et les gouvernements de chaque province (chaque province ayant fondamentalement les mêmes pouvoirs). À ce stade, les trois territoires ont effectivement des pouvoirs dérivés du gouvernement fédéral. Chaque province et territoire a sa propre législation coopérative spécifique distincte de la Loi canadienne sur les coopératives (« LCC ») au niveau fédéral.
Il est probable que la législation du Canada relative aux coopératives soit « plus favorable que défavorable aux coopératives ». Mais ce point est contrebalancé par le défi auquel les coopératives sont généralement confrontées, à savoir que la compréhension des coopératives parmi les politiciens et les gouvernements en général est très mauvaise, et à quelques exceptions près, en particulier au Québec, les gouvernements et les politiciens ne comprennent pas la finalité d’une législation favorisant les coopératives par rapport à d’autres formes d’organisation d’entreprises.