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En réponse aux défis et aux lacunes existantes en matière de connaissances auxquels est confronté le mouvement coopératif, cette recherche de cartographie cherche à fournir des informations exhaustives sur les coopératives du monde entier.
Cet objectif est réalisé grâce à un processus mené conjointement par l’ACI et ses quatre bureaux régionaux - Coopératives des Amériques, Coopératives Europe, ACI Afrique et ACI Asie-Pacifique - en utilisant une méthodologie commune. La méthodologie a été élaborée conjointement avec tous les bureaux régionaux de l’ACI et avec le soutien d’experts externes du European Research Institute on Cooperative and Social Enterprises (Euricse).
Chaque bureau a collecté les contributions des membres ACI présents dans les pays de sa zone géographique, en utilisant un questionnaire commun, et en complétant les statistiques nationales pertinentes afin d’obtenir une image de la situation nationale. Par conséquent, les données ci-dessus sont recueillies selon deux stratégies : 1) une enquête visant les membres coopératifs de l’ACI 2) le recueil des statistiques nationales déjà disponibles dans le pays. Les chiffres ci-dessus fournissent des données agrégées des membres de l’ACI sur le nombre de coopératives, ainsi que le nombre d’employés coopératifs et d’adhésions dans le pays. D’autres informations méthodologiques sont disponibles dans le rapport complet. En Uruguay, les données sont recueillies pour l’année de référence 2017.
La cartographie des coopératives dans chaque pays fournit une image plus précise du contexte coopératif aux niveaux national et régional, améliore la visibilité du mouvement, la mise en réseau, les opportunités de partenariat, ainsi que la sensibilisation, et habilite les coopérateurs en leur fournissant des outils pour un changement positif.
Cette page Web présente un aperçu des résultats de recherche pour l' Uruguay. Pour plus d’informations et des résultats de recherche complets, vous pouvez télécharger les points forts et le rapport en cliquant sur les liens ci-dessus.
Les résultats de l’analyse des chiffres clés pour l' Uruguay ne sont disponibles qu’en anglais. La traduction sera bientôt prête. Vous pouvez consulter la version anglaise des résultats de cette recherche ICI.
L’analyse du cadre légal vise à fournir des connaissances générales sur la législation coopérative nationale et sur ses principales caractéristiques et son contenu, une attention particulière étant portée à ces aspects de la réglementation relative à l’identité des coopératives et sa spécificité par rapport à d’autres formes d’organisations commerciales, en particulier la société anonyme à but lucratif.
L’objectif est d’évaluer si la législation nationale en place appuie ou fait obstacle au développement des coopératives, et est par conséquent « favorable aux coopératives » ou non, et le niveau à partir duquel elle peut être considérée en ce sens, également au vu de la législation en vigueur dans d’autres pays de la région ACI (ou au niveau supranational).
En outre, la recherche a pour but de fournir des recommandations pour un renouvellement éventuel des cadres légaux en place, afin de comprendre quels sont les changements dans la législation actuelle qui seraient nécessaires pour améliorer son degré de « facilités accordées aux coopératives », en d’autres termes, de faire en sorte que la législation soit davantage favorable aux coopératives, en tenant compte également de leur identité spécifique. Cette page Web présente un aperçu des résultats de l’analyse du cadre légal actuel pour L'Uruguay.
En Uruguay, la loi générale sur les coopératives n° 18 407 (LGC), publiée dans la Gazette officielle du 11/11/2008, a unifié le régime juridique des différents types de coopératives. La loi 19.181, publiée le 20/01/2014, a apporté certaines modifications à la LGC. De même, les dispositions de la Loi sur les Sociétés commerciales 16.060 sont en outre appliquées aux coopératives si elles sont compatibles, comme le prévoit l’art. 4 de la LGC.
De son côté, la Constitution uruguayenne n’inclut pas de clauses programmatiques ou d’intérêt sur les coopératives, il n’existe qu’une référence marginale à la section 3 de l’art. 188, indiquant que l’État peut « participer à des activités industrielles, agricoles ou commerciales d’entreprises formées par des travailleurs, des coopératives ou des contributions de capitaux privés ».
Ces dernières années, la législation a contribué à consolider l’institutionnalité du mouvement coopératif, en apportant sa participation à l’INACOOP, au National Institute for Employment and Vocational Training (INEFOP), à Fondes-Inacoop et au National System of Productive Transformation and Competitiveness
En général, il y a une coïncidence entre le mérite de la LGC et le fait que la législation est en faveur des coopératives, mais il existe encore des domaines où elles ne sont pas reconnues comme des acteurs pleinement valables (en particulier dans le domaine politique et bureaucratique). Ce serait le cas des activités financières en général.
Un projet de loi relatif à la loi sur l’économie sociale et solidaire a été récemment approuvé par la Chambre des représentants. Il s’agit du principal fondement du projet qui a été présenté à l’opinion publique par l’INACOOP au milieu de l’année 2017 avec les finalités suivantes : « Promouvoir l’étude et la recherche d’autres formes d’économie sociale et solidaire et faire des propositions sur son champ d’application et sa réglementation ». Le projet semi-approuvé reconnaît les coopératives comme la principale figure juridique et fait en même temps référence à l’application des principes universels du coopérativisme.